histoires tavernières la reconstruction [finalisé]

Abisius ouvrit les yeux

- et merde, c'est pas un rêve, je suis bel est bien enfermé dans un putain de cachot humide.

bizarrement, il n'y avait aucun gardien, si ce n'est une statue a l'effigie d'un chevalier noir, l'une des sectes Thessalienne qui révulsait Abisius.

cette secte était réputé pour ces mis a sac de village, pillant, brulant et tuant tout ce qui leur barrait la route.

faisait il nuit, ou bien était ce le jour? impossible a savoir, il n'y avait aucune fenêtre, aucun indice.

Pourtant, Abisius sentait que la magie affluait dans cet endroit, notamment de la statue.

- donc si je comprend bien, si je sort de ma prison, tu va t'animer et me découper en rondelle, c'est ça?

- évidemment que c'est sa, même si je ne me suis pas amusé a tester la véracité des légendes.

surprit, Abisius se retourna, il n'était pas seul dans ce donjon, mais était ce un bien ou un mal?

- qui est tu?

- je suis Flint Brissemachoire, nain du clan du feu sacré.

- Tu veut dire que tu appartient au clan Nain garant de la magie des nains...

- ... donc seul nous avons la capacité de nous servir, oui, j'étais partit en voyage initiatique pour découvrir le monde thessalien en allant prêter allégeance au seigneur Abisius, qui, d'après ce que l'ont dit, n'as pas d'aversion pour les nains, il est même plutôt chaleureux avec eux.

il se mit a rire

- ahah, c'est pas demain la veille que je risque de faire sa connaissance.

- Détrompe toi maitre nain, il se trouve devant toi.

-?!? donc la personne que j'ai tenté de sauvé de ses malfrats n'était autre que le seigneur Abisius?

- est c(est avec joie qu'il accepte ton allégeance.

un sourire se marqua respectivement sur leurs joues, puis Abisius eu une idée...

-Maitre Brissemachoire, vous pouvez vous servir de votre magie?

- oui, mais je ne suis pas en état de me battre, ils m'ont brisé les jambes et je me retrouve incapable de marcher, sa fait bientôt 2 semaine que nous sommes enfermés et même si la douleur s'est estompé, il me faudra un bon mois avant de pouvoir a nouveau gambader dans un tunnel.

- pouvez vous envoyer des messages a une personne.

- oui, si je la connait personnellement ou si elle est connu sur la terre de Thessalie.

- avez vous entendu parlé de Mammon?

- bien sur que oui, mais pourquoi lui? ce n'est que démon ivre de sang.

- il est l'un de mes frères d'arme, il répondra favorablement a mon appel.

- fort bien, je le contact par magie pour le prévenir de notre soucis.

- bien, maintenant, nous n'avons plus qu'a attendre qu'il montre a ce chevalier noir qu'un démon armée jusqu'aux dents peut se montrer très joueur avec sa victime...

Le nain se baissa et saisi une pierre. Après l’avoir fermement tenu entre ses mains durant quelques instants, Abisius lue une légère crispation sur le visage de Brissemachoire.

Alors le maître nain porta ses mains à ses lèvres, et murmura à la pierre :

-Que par vent et tempête, le démon s’acquitte de sa nouvelle quête. Pendant 3 jours, il suivra le soleil levant, dis-lui de ne pas s’arrêter mais de partir prestement. Car la vie de ses compagnons en dépend.

Abisius vit la pierre devenu une gargouille miniature s’élever devant le visage du nain, et se projeter en direction de l’embrasure de la porte pour si faufiler.




-Bande de charognards, vociféra une voix au loin.
Une grande main décharnée se pointa vers l’envahisseur.

-Vous pensez détruire mon royaume ainsi, mais sachez que la mort me tient compagnie à chaque instant, la voix s’élevait d’une grande silhouette postée dans l’ouverture d’une fenêtre.

Abnok vit un cavalier, équipé d’une armure atlante, pénétrer la porte de son donjon abandonné par les cadavres putréfiés de ses gardes.

Il entendit plusieurs personnes gravir les marches de pierre. Dans l’âtre, Abnok vit apparaitre deux élémentaires de l’eau encadrant l’être en armure. L’atlante leva les yeux vers le mort-vivant, seigneur de ses lieux.
-Que font d’immondes lézards comme vous en mon royaume. Vous croyez pouvoir…
-Mesurez vos propos, croyez-vous que votre corps en décomposition pourrai mettre en échec l’armée qui vient de vous renverser.

Abnok sentit ses articulations frémir de rage
-Si votre corps n’est pas encore exposé à la vue des corbeaux, comme c’est le cas pour certains de vos confrères ; c’est uniquement parce que je l’ai choisit…

L’être sans vie eu un rictus
-Ne me croyez-vous pas capable de surmonter la mort, Femme ?!
Sans crier gars, Abnok se vit contrains de se mettre à genou devant la guerrière Atlante, soumis par la force d’un des gardes.
-Je pense que vous ne surmonterez pas le courroux des survivants de votre peuple une fois que j’aurai levé le camp. Voici votre seule échappatoire : soumettez-vous et portez allégeance à Dame Lurtz, ou mourrez et servez d’exemple au prochain imbécile qui ose me tenir tête.

Un silence pesant se fit sentir. Jamais Abnok n’aurai abdiqué, si seulement la plupart de ses camarades ne s’étaient pas agenouillés devant l’armure atlante. De plus, cela faisait plusieurs lune que personne n’avait de nouvelles du chef des taverniers.
Abnok abaissa sa tête en signe de soumission.





A plusieurs lieux de là, un conseil composé des quelques taverniers survivant se tenait.

- Tout nos frères nous ont quittés, et ils lancent des assauts contre nous maintenant. Voilà qu’Akaen est apparu sur mes terres l’autre jour, pour ce que je pensais être une visite de courtoisie mais lorsqu’il s’en ait pris à mes gens. J’ai du faire face seul contre son armée.

- De quoi te plais-tu Markusantunious ?j’ai du faire face à Glorius et Kabe, il y a 2 jours, rétorqua Metatron.

- Nous sommes toujours sans nouvelles du seigneur Krall ? demanda Markusantonius.

- Il semblerait qu’il ait été contraint de quitter ses terres, répondit le nain Metatron.

- Il n’y a plus d’échappatoire, nous devons fuir nous aussi sinon voulons survivre Metatron.
Le troisième membre de ce conseil prit paroles, après s’être abstenu trop longtemps selon lui à faire part à ses deux petits être ce qu’il pensait.

- La couardise : En 200 ans, les orcs n’ont jamais changés. Quand accepterez-vous que la mort n’est pas la fin. Il faut montrer à cet ennemi que nous ne nous laisserons pas vaincre et emporter le plus grand nombres d’âmes dans notre chute, mugit le démon.

-Oh mais voilà que de sage parole sortant de la gueule d’un démon. Dans une fausse imitation de Mammon, le nain répéta « Courrons au massacre comme des imbéciles heureux pour montrer notre résistance ».

- Ta trop courte tête risque de se retrouver accroché au dessus de la cheminée de ma demeure… gronda Mammon.

Il mima alors à Metatron, son crâne, semblable à la chope qu’il tenait à la main, se brisant sous la pression des doigts du démon.

-Tes manières ne m’impressionnent pas fils de Satan. Si Abisius, était là tu montrerais un peu plus de respect pour ceux qui pourraient écourter l’heure de ton retour en enfers.

Mammon su qu’il était temps de partir, avant de mettre en pièce la taverne et semer le trouble sur la place publique de Théssalie. Laissant là Metatron, courroucé, et un Markusantonius sans voix, il prit le chemin du retour vers sa demeure.

En arrivant devant les douves du château, Mammon vit trois diablotins jouer avec ce qui semblait être le reste d’un rat crevé, les yeux exorbités. Le déchet animal fut projeter dans les airs et atterri au pied du Démon. Les diablotins n’attentèrent pas pour détaler, ne voulant pas subir les fouets de leur maître.

Mammon reconnu là la magie des nains. Il prit alors la petite gargouille de pierre envoyé par Maître Brissemachoire, une aile à retourné, l’empêchant de voler plus loin.

-Que fais, le messager des nains du clan du feu sacré, perdu en ce lieu maudit.

Le petit être animé de magie délivra alors son message au démon, avant de redevenir la simple pierre qu’elle était dans le cachot si loin de là.

Mammon demanda qu’on lui prépare des provisions pour son voyage.

-Quelques portions du pain des elfes suffira…

La cour des démons présents en son château observa les préparatifs sans savoir quelle folie traversait l’esprit torturé de leur seigneur. Le pain des elfes, si bienfaiteur soit-il n’en était pas moins un poison une fois porté à la bouche d’un être des ténèbres.
Sous le regard à la fois terrifier et méfiant, Mammon se mit en route alors que la nuit commençait à tomber.

-Crois-t-il pouvoir trouver le chemin du levant un moment pareil ? Murmura une satyre à l’oreille de son plus proche voisin.

Un frémissement se fit sentir, Mammon avait stoppé sa marche et se retourna alors dans sa direction. Une hache s’abattit alors sur le crâne de l’importun…

-Je te laisse veiller sur mes terres, ordonna Mammon.

Le générale Astaroth leva la hache ensanglantée, et abaissa ce qui lui servait de tête en signe d’affirmation.



Le voyage dura un peu plus d’une journée quand Mammon aperçu la tour noire. Il avait atteint son but en avancant sans se soucier de la course du soleil. Il invoqua un corrupteur de Morgoth, qui s’éleva jusqu’au sommet de la tour afin de reconnaitre les lieux.

Alors que Mammon passa le seuil de la tour, une étrange sensation lui parcouru l’échine. Il senti l’emprunte d’une puissante magie noire. Il n’eut pas beaucoup de mal à reconnaitre là, la marque de «cette » secte.
Il se mit à gravir les marches de la tour.

Plus haut dans la cellule qui retenait captif Abisius et Brissemachoire le nain, l’homme tendit une oreille… le nain se retourna vers lui et dit :

-Voilà de la visite ? Ils songent enfin à nous porter attention après nous avoir affamés.

-De la visite certes, mais ce sera une main secourable et non celle de notre bourreau qui vient à nous.

-Cet imbécile de brute sanguinaire est venu seul nous porter secours… sans prendre la moindre précaution…En perdant tout effet de surprise…

-Il faut, sans nul doute, lui reconnaitre son manque de discrétion. Mais attendez de le voir à l’œuvre avant de le juger, lui rétorqua Abisius.

Les pas se firent de plus en plus distinct, même de plus en plus bruyant à mesure que Mammon approchait de leur cellule. Le bruit cessa alors qu’il semblait être tout proche des deux captifs…

Une vibration se fit ressentir le long du mur en pierre brute, elle s’accentuait et devint assez fort pour faire trembler le cadre de la porte, pour devenir un grondement de plus en plus sourd. Il semblait que la statue s’animait. Elle avait la forme d’un chevalier noir et semblait garder la porte du cachot.

Une voix rauque se fit entendre :

-Te crois-tu capable de t’opposer à mon pouvoir pauvre pantin. Ecartes-toi de mon chemin avant que je ne te mette en pièce.

Pour toute réponse le chevalier noir dégaina son épée. Mammon sortit sa masse d’arme à ailette e fondit tête baissé, corne en avant vers le chevalier. Dans la cellule, on entendait les armes s’entrechoquer. Malgré la raideur du chevalier de pierre, sa lame était longue et ses mouvements plus vifs que le démon pensait. Voilà que le bout de l’épée passait près, trop près du corps sans protection du démon.

Il vit l’épée du chevalier s’abattre en direction du sommet de son crâne. Ne pouvant bloquer l’attaque de son assaillant, il du éviter le geste mais sentit le coup toucher.

Il fit un bond pour se mettre hors de porter du chevalier…

-Qui aurai pu imaginer que la secte s’était doté de sortilèges plus efficaces que dans mes souvenirs, ironisa le fils de Satan.

Il venait de s’apercevoir que la statue avait réussi à le délester d’une partie de lui-même : l’ennemi l’avait amputé d’une de ses cornes.

-AAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRRRGHHHHHHHHHHHHH !

Dans un grondement de rage, alors que le sol mis a tremblé, Mammon fit repousser sa corne…

-Ecartez-vous maître nain ! Conseilla Abisius. Ne rester pas derrière cette porte, trainez-vous jusqu’à moi.

Le nain s’exécuta avec difficulté.

De l’autre côté de la porte, le démon récitait une incantation dans la langue des êtres de l’enfer tandis que le garde de pierre fonça sur lui. Une explosion retentit. Un souffle brulant traversa le couloir et projeta le chevalier noir sur la porte de la cellule. La porte vola en éclat…

Mammon, le souffle court et couvert de multiples sur le haut de son corps, fit un pas dans la cellule. La poussière provoquée par l'explosion masquait la présence des occupants de cette pièce.

soudain, on entendit un craquement, suivi d'un hurlement.

- Ah, je crois bien les avoir trouvés, fit le démon après avoir marché sur la jambe du nain

le nain vu rouge, il voulu se lever et fraper dans les valseuses du démon quand soudain, il réalisa qu'il était infirme, et que sa devait attendre son rétablissement. Mais comme tout nain digne de ce nom, un flot d'insultes sortir de sa bouche a l'encontre du démon.

loin d'affecter le démon, il se mit a rire, puis donna une ration elfe a abisius et une autre au nain.

- décidément, vous voulez ma mort, nom content de me mutiler, vous tentez aussi de m'empoisonner avec de la nourriture elfe.

- Milles excuse, ô grand maitre nain, fit ironiquement le démon

pour éviter que son nouvel amis nain ne devienne un Akaen bis, Abisius intervint...

- En tout cas, merci de nous avoir tiré de ce mauvais pas, j'ai cru que j'y resterai toute ma vie.

***


Le trio se mit alors en marche sur le chemin du retour, après avoir fait au préalable un arrêt pour permettre au nain d'avoir de quoi se soigner et se nourrir pendant le chemin du retour: de la bière naine.

-comment ce nain peut il espérer guérir avec de l'alcool nain?

- On raconte que les boissons naines sont incomparable pour soigner les blessure. La légende veut que cette utilisation soit né du roi Ragnar IV le forgeron qui se retrouva blessé lors d'une campagne contre des orcs, alors que tout les medecins s'accordait a dire que la blessure de Ragnar lui serai fatale, le nain improvisa un banquet en l'honneur du dieu forgeron. Une fois completement éponge, sa main vacilla et lassa tombée de l'alcool nain sur sa plaie, suite a quoi un hurlement se fit entendre a des kilomètres a la ronde...

- On raconte même que les orcs cessèrent leur assaut en entendant ce cri, il le prirent pour celui d'un balrog.

- toujours est il que le soit disant mourant ne mis que deux jours pour guérir, et a la suite de sa il lui fallu 1 jour pour finir d'exterminer les orcs qui était dans son royaume.

***

Dis moi Mammon, je me demande si vous n'avez pas fini les réserves de la taverne pendant mon absence?

Bizarrement, le Démon se fit plus droit qu'un I et dit d'une voie anormalement élevé:

- Non, je me suis personnellement occupé de réapprovisionner les stocks.

-?!? que c'est il passé de grave pendant mon absence?

même si la question paraissait bégnine, le ton qu'enployait Abisius ne laissait aucun doute: il voulait une réponse claire...

-Plusieurs de nos camarades ont déserté… pour ne pas dire la plus part, répondit Mammon.

Mammon entreprit de conter les récents événements : il expliqua comment les taverniers avaient du faire face aux armées de Lurtz et d’Obsidian, la déroute des leurs face aux assauts répéter de ces ennemis sans leur laisser le moindre répit, comment les taverniers avaient envoyé plusieurs messagers pour cessé le conflit jusqu’au retour de leur chef, en vain… et comment finalement ils avaient été tous convertis.

-Elle ne voulait s’entretenir qu’avec notre chef, acheva Mammon.

-C’est donc le seul prétexte qu’elle ait pu trouvée… Intervient Maître Brissemachoire.

-Profiter de mon absence et du désespoir des peuples pour nous diviser. Je dois reconnaitre que la ruse des Atlantes, aussi macquiavélique quelle soit, a portée ses fruits

Tapant d’un point ferme sur la table, le nain rugit :

-Tous des couards, tournez le dos à leur frère et les attaquer par-dessus le marchés…

-Ne les blâmez pas maître nain, répondit Abisius. Leur loyauté a été mise à rude épreuve : ils ont vu leur peuple souffrir et n’ont eu d’autre choix que de se soumettre pour leur survie.

-Mais certains vous sont restés fidèles, répliqua le démon.


-Et y a qu’à voir quelles sortes d’imbécile heureux sont restées, marmonna le nain dans sa barbe.


-Il est temps de voir l’ampleur des dégâts, reprit Abisius.

-Une escorte ne nous sera pas inutile, renchéri les nain.


Le trio se remis en route en direction du château d’Abisius.

Arrivé sur les lieux, tout n’était que désolation. Il ne restait que les vieillards et les malades, seuls quelques hommes valides subsistaient. Pourtant le peuple n’avait pas perdu espoir de revoir leur seigneur. La reconstruction avait déjà commencé. Les vieux s’affairaient dans les champs tandis que les plus jeunes, encore valides, rebâtissaient les murs de pierre et les tours de guets qui bordaient le territoire.

Les 3 guerriers arrivèrent à la porte du château, lorsque leur marche fut interrompue par un vieillard, assis non loin sur un banc.

-Vous revoilà, mon seigneur, s’exclama le vieux sage le visage aux traits ravager par le temps.

-oui mon brave homme, je suis de retour.

Se tournant vers Mammon:

-bien, puisqu'elle veut seulement parler avec moi uniquement, envoyons lui une missive portant mon seau. Elle devra cesser les raid contre les taverniers.

Le retour au calme arriva...